Unveiling the Secret of Nancy Petry’s Bird of Paradise

Nancy Petry, Bird of Paradise, 1952, oil on canvas, 56 x 81 cm. McGill Visual Arts Collection, 2018-011. Gift of the Artist.
© Nancy Petry.
Nancy Petry, Bird of Paradise [Verso], 1952, oil on canvas, 56 x 81 cm. McGill Visual Arts Collection, 2018-011. Gift of the Artist.
© Nancy Petry.

Dévoiler le secret de l’œuvre Bird of Paradise de Nancy Petry

par Sophie Becquet, assistante étudiante de la Collection d’arts visuels de McGill (2024-)

Nancy Petry était l’une des rares artistes à avoir fréquenté le programme de Bachelor of Fine Arts (BFA) quand celui-ci a été proposé brièvement à l’Université McGill. Après l’obtention de son diplôme, elle est devenue une artiste accomplie. Son travail s’articule autour de différents médiums, y compris la peinture, la danse, la performance, la vidéo et l’art en ligne, avec des styles évoluant au fil du temps entre le représentatif et l’abstrait. Pendant ses années en tant qu’étudiante en BFA, Petry produisait principalement des portraits. Une œuvre notable de cette période est Bird of Paradise, une peinture à l’huile achevée en 1952. Petry a fait don de cette peinture à la Collection d’arts visuels de McGill en 2018. Elle est maintenant exposée dans la Réserve visible dans la bibliothèque McLennan.

Bird of Paradise représente une femme vêtue d’une robe verte, allongée sur le côté sur ce qui semble être un lit. Le mur rouge vif et la surface aux tons chaleureux situés sous elle créent un contraste saisissant avec sa tenue. Une plante du type oiseau de paradis, faisant écho au vert de sa robe, est située derrière elle. Bien que les fleurs jaune-orange vibrantes de la plante soient principalement hors cadre, leur présence subtile suffit à confirmer leur identité. Alors que le titre de la peinture fait référence à la plante, la composition place la femme au centre de l’attention. Le climat chaud suggéré par sa tenue et la plante tropicale évoquent un cadre paradisiaque. De plus, le terme « bird » peut faire référence, dans divers dialectes anglais, à une jeune femme, insinuant ainsi que la femme elle-même incarne l’« oiseau de paradis ». Cette utilisation astucieuse de l’imagerie donne à la peinture un double sens.

En parlant de double sens, la peinture possède une autre caractéristique cachée : elle est double-face ! Le verso présente une version en miroir de la même scène, sans la plante. Ce côté, caractérisé par des coups de pinceau moins détaillés et plus larges, offre une vue plus rapprochée et recadrée de la femme, omettant ses pieds et des parties de sa tête et de son bras droit. Cette technique invite les spectateurs à reconsidérer la composition et le ton émotionnel de la scène. Les coups de pinceau plus abstraits et expressifs du verso peuvent refléter une humeur ou une perspective différente, montrant ainsi la polyvalence et la créativité de Petry.

Prendre soin des œuvres d’art double-face présente des défis uniques ; les efforts de conservation doivent tenir compte des deux côtés pour éviter d’endommager l’un ou l’autre. Le processus implique une planification et une exécution minutieuses, depuis le choix des supports d’exposition appropriés jusqu’à l’assurance de conditions environnementales optimales. Lors qu’elle est exposée contre un mur, comme pour Bird of Paradise, le verso nécessite des supports surélevés pour éviter le contact avec le mur, garantissant que les deux côtés restent intacts. Ce traitement attentif préserve non seulement l’œuvre d’art, mais met également en évidence le dévouement nécessaire pour maintenir une pièce aussi unique.

En raison de son affichage actuel, les visiteurs ne peuvent voir que le devant de Bird of Paradise. Cependant, voici des images des deux côtés pour ceux qui souhaitent l’apprécier dans son intégralité!

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