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By Greg Houston, Digitization Administrator & New Media Administrator
Since its inception in 1996, the library digitization lab — formerly the Digital Collection Program — has captured and provided access to millions of pages and objects from the vast and varied collections of the Rare & Special Collections, Osler, Art, and Archives (ROAAr). Rare artifacts, such as a 1000-year-old wooden Japanese pagoda (and accompanying printed paper scroll), illuminated Books of Hours from the medieval manuscript collection, and the oldest items in the collection – Babylonian and Assyrian tablets dated between 2275 BCE and 548 BCE – are amongst the immense variety of objects in different shapes and sizes that have been photographed by the digitization service.
Last spring, a milestone was reached when the lab was tasked with photographing the largest and heaviest item from the John Bland Canadian Architecture Collection (CAC): the iconic 9.5-foot framed watercolour painting, known simply as “Bird’s-Eye View of McGill University” or “Campus from the West.” This majestic view of the McGill campus and its central buildings surrounded by colourful fall foliage was painted by the illustrious teacher and architect Percy Erskine Nobbs. Unlike Nobb’s architectural drawings, which are carefully stored in the CAC, this masterpiece graced the wall of the James Administration Building lobby inviting even the most distracted visitors to stop and gaze at its beauty.
Percy Nobbs (1875 – 1964) was a talented architect and artist who left his mark on McGill as a Professor of Design and as Director of the McGill School of Architecture (1903 – 1913), but also through his campus designs, both built and unbuilt. Today’s campus was shaped by Nobbs. Among his designs are the McGill Student Union (today the McCord Museum), the Redpath Library Building extension, the Engineering Building, and the Osler Library. His archive includes more than 600 architectural drawings, as well as photographs, correspondence, and furniture.
The goal for the digitization of this immense work of art was not an easy one: To capture the watercolour at the highest resolution possible without removing it from its glass overlay and heavy wooden frame. Knowing that its size was too large to photograph using a conventional camera, a plan was put forward to transport the work to the Digitization Lab and digitize it there using the Quartz Suprascan. This new planetary scanner was specifically designed for large-format digitization of rare material. Not only does the Suprascan offer superior image quality, the glare control system allows the operator to capture the image through thick glass without reflections.
With the move approved by the Secretariat, a team was formed of library staff members from Communications, Digitization, and ROAAr. With military precision, they were tasked to assist the movers onsite with carefully taking down the painting and packaging it for transport. The glass, being the heaviest part of the frame, required four people to carefully lift and fit it into a transport van with only inches to spare!
Once transported to the lab and unwrapped, the glass was cleaned, and the heavy frame moved onto the scanning table. This table – normally considered large at 6 feet — was dwarfed by the 9.5-foot frame. Large tables positioned on either side of the scanner accommodated the overflow and enabled the lab staff to move the painting from left to right under the camera. This allowed for 6 separate scan segments. A high-resolution composite of these 6 segments yielded an image file that is approximately 4Gb in size. Imaged at 600ppi, the final pixel dimension is an enormous 64,185 pixels by 22,328 pixels. After the digital reproduction was approved, the watercolour was returned to its home in the James Administration Building. The watercolour was recently moved out of James and will soon find a new spot in the McLennan-Redpath Complex. Now a digital image of “Campus from the West” can be enjoyed by anyone in the world with an internet connection.
As a lead-up to this monumental scan, the Digitization Lab also digitized Nobbs’ preparatory watercolour and presentation drawings, which were done in pencil and pen for the finished watercolour painting. This included architectural drawings of the site perspective and a McGill coat of arms. We hope to capture more of Nobbs’ wonderful watercolours to highlight his accomplishments both as an artist and a true visionary of McGill University. In the meantime, explore the Library’s Percy Erskine Nobbs Fonds in our archival collections catalogue for a listing and description of related holdings or own build your own Nobbs Bird’s Eye View of McGill Campus with our 1000 piece puzzle set.
Une numérisation monumentale : vue en plongée du campus McGill réalisée par Nobbs
Par Greg Houston, administrateur, Numérisation et nouveaux médias, Bibliothèque de l’Université McGill
Depuis sa création en 1996, le laboratoire de numérisation de la bibliothèque – l’ancien programme de collection numérique – a rendu accessibles des millions de pages et d’objets provenant des quatre grandes collections de l’Université réunies dans le groupe ROAAr (Rare & Special Collections, Osler, Art, and Archives). Des artéfacts rares, comme une pagode japonaise en bois millénaire (et son rouleau de papier imprimé), des livres d’heures enluminés provenant de la collection de manuscrits médiévaux et les plus vieilles pièces de la collection – des tablettes babyloniennes et assyriennes gravées entre 2275 et 548 avant notre ère –, font partie de la multitude d’objets de toutes formes et dimensions qui ont été numérisés dans ce laboratoire.
Au printemps dernier, un événement marquant s’est produit quand on a confié au laboratoire la numérisation du plus grand et plus lourd trésor de la Collection John Bland d’architecture canadienne (CAC) : une aquarelle emblématique encadrée de 2,9 m de largeur, connue sous le titre de « Campus vu de l’ouest ». Cette imposante vue en plongée du campus McGill et de ses édifices centraux entourés d’arbres aux couleurs automnales a été réalisée par l’illustre professeur et architecte Percy Erskine Nobbs. Contrairement aux plans architecturaux de Nobbs, qui sont soigneusement entreposés dans la CAC, ce chef-d’œuvre qui ornait le hall du pavillon de l’administration James invitait le visiteur même le plus distrait à faire une pause pour en contempler la beauté.
Architecte et artiste de talent, Percy Nobbs (1875 – 1964) a marqué McGill comme professeur de design et directeur de l’école d’architecture (1903 – 1913), mais également par ses plans de campus, construits ou non. Le campus actuel a été imaginé par Nobbs, notamment le pavillon de l’association des étudiants de McGill (l’actuel Musée McCord), la rallonge du pavillon Redpath, le pavillon de génie et la bibliothèque Osler. Les archives de Nobbs renferment plus de 600 plans architecturaux, ainsi que des photographies, des lettres et des meubles.
La numérisation de cette immense œuvre d’art visait un objectif difficile à atteindre : réaliser une reproduction de la plus haute résolution possible sans retirer l’aquarelle protégée par une vitre de son lourd cadre de bois. Comme l’aquarelle était trop grande pour être photographiée avec un appareil classique, on a planifié de la transporter au laboratoire de numérisation pour la numériser au moyen de l’appareil Suprascan Quartz. Ce nouveau scanneur statique a été conçu spécialement pour numériser les documents et objets rares de grand format. Il permet non seulement d’obtenir des images de qualité supérieure, mais également de supprimer l’effet d’éblouissement quand un verre épais recouvre l’image à numériser.
Une fois le transport de l’œuvre approuvé par le Secrétariat, une équipe composée de membres des services des Communications et de Numérisation et du groupe ROAAr a été formée. Cette équipe a aidé les déménageurs sur place à décrocher et à emballer le tableau avec une précision militaire et mille précautions. Comme le verre protecteur alourdissait beaucoup le cadre, il a fallu quatre personnes pour soulever le tableau et le faire entrer dans une camionnette à peine plus longue que le cadre même!
Après l’arrivée et le déballage du tableau au laboratoire, on a nettoyé la vitre et placé le lourd cadre sur le plateau du scanneur. Le cadre de 2,9 m dépassait du plateau pourtant jugé parmi les plus grands avec ses 1,8 m de large. L’ajout de grandes tables à chaque extrémité du plateau du scanneur a permis au personnel du laboratoire de glisser le tableau de gauche à droite sous la caméra. On a ainsi pu réaliser 6 photographies partielles du tableau, segment par segment. La fresque à haute résolution composée de ces 6 segments a donné un fichier image d’environ 4 gigaoctets. À une résolution de 600 pixels/pouce, la dimension finale de l’image, de 64 185 x 22 328 pixels, est énorme. Une fois le résultat de sa numérisation approuvé, l’aquarelle est retournée à sa place dans le pavillon de l’administration James. Elle a récemment été retirée de ce pavillon en vue d’être exposée à un nouvel endroit dans le complexe McLennan-Redpath. Maintenant, toute personne ayant une connexion Internet peut admirer le « Campus vu de l’ouest », où qu’elle se trouve dans le monde.
Pour se préparer à cette numérisation monumentale, le laboratoire a également scanné les dessins au crayon et stylo et les aquarelles de préparation que Nobbs avait faits avant de peindre l’œuvre finale. Parmi ces dessins, on trouve des plans du site en perspective et les armoiries de McGill. Nous projetons de reproduire d’autres aquarelles de Nobbs afin de mettre en lumière ses réalisations remarquables, tant à titre d’artiste que de véritable visionnaire de l’Université McGill. D’ici là, nous vous invitons à explorer le Fonds Percy Erskin Nobbs dans le catalogue des collections archivistiques de la bibliothèque pour obtenir la liste et la description de son contenu, ou à créer votre propre vue en plongée du campus McGill en faisant le casse-tête à 1000 morceaux de l’aquarelle de Nobbs.
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