By Ressa McMullen*, IMPRESS intern
The Indigenous Mentorship and Paid Research Experience for Summer Students (IMPRESS) offers Indigenous undergraduate students from McGill or other Quebec post-secondary institutions, a unique experiential learning opportunity to conduct research with a McGill professor, or to work on a project at one of our units — all while being paid. Three IMPRESS students spent their summer at McGill Libraries, specifically in the Collections, Rare Books & Special Collections and Teaching & Learning units. Given the opportunity to redesign the Indigenous Health library guide for the Schulich Library of Physical Sciences, Life Sciences, and Engineering,
IMPRESS intern Ressa McMullen shares insights into her approach to revising the resource, her commitment to accessibility, and the ways in which her project aims to strengthen connections between McGill and Indigenous communities.
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The history of medicine at McGill is a rich and storied tale, ranging from its founding as the first medical school of its kind in Canada to its status as the number one medical-doctoral school in Canada for 20 years running. Although I am not a medical student, the history of McGill medicine is something that has captured my attention for years.
When I was approached with an internship opportunity to redesign the Indigenous Health library guide for Schulich Library of Physical Sciences, Life Sciences, and Engineering, I was happy to accept. In selecting resources, I focused on a variety of materials that would be accessible to a range of people, from first-year medical students to Indigenous healthcare practitioners.
The guide is organized thematically, with sections on where and how to search for books and journals on Indigenous health, as well as links to relevant organizations and associations, such as the National Collaborating Centre for Indigenous Health, the Canadian Indigenous Nurses Association, and the Indigenous Health Centre of Tiohtià:ke.
I paid particular attention to include local resources that would be relevant for students and healthcare providers working with and in Quebec communities. The new Accessibility, Interaction and Translation section is one of the first of its kind in Canadian library guides, providing a compiled introduction to Quebec and Canadian medical-specific translation guides/services for Indigenous languages. Services such as the East Cree Medical App, Inuit Cancer Glossary and Ojibwe Medical Interpreter’s Handbook can help to improve the interaction in between Indigenous and non-Indigenous persons in the healthcare setting. As an example, within the Algonquian linguistic family, there are 8+ separate languages ranging from Abenaki to Innu-aimun, each of which has thousands of speakers/residents in communities. Although a small step in the wider world of language preservation and translation, this guide will support health care professionals, students and researchers in their work with Indigenous communities – and their languages – across Canada.
For McGill students, researchers and professors, there is also a new University Resources page on the guide that compiles a variety of Indigenous health resources. For medical students, the Indigenous Health Outreach Club works alongside the Medical Students’ Society of McGill to promote Indigenous health initiatives and research. The Indigenous Health Professions Program seeks to improve the health of Indigenous peoples in Canada by recruiting and training more Indigenous health care professionals and by teaching all health professionals about the unique health aspects regarding Indigenous peoples. First Peoples’ House hosts a variety of academic talks and resources. In terms of research-specific resources, there is also a guide to the core OCAP (ownership, control, access, and possession) principles of Indigenous data sovereignty. There is also a new University of Saskatchewan webinar series exploring information on Indigenous healthcare in Canada and resources for research and data collection.
Although McGill now has resources like the guide, and programs such as the Indigenous Health Professions Program and the Indigenous Candidates Pathway, McGill’s history with Indigenous peoples is not as well-known. Under the 1876 Indian Act, between 1876-1880 and 1921-1951, if an Indigenous person graduated from McGill, they would lose their Indian status. However, some exceptional students were able to succeed despite these constraints; in 1875, George Edward Bomberry was one of the first Indigenous students to graduate from McGill with a medical degree.
Although McGill Medicine has been a vanguard of scientific progress, it must also reckon with its colonial history. As we move forward, an emphasis on accessibility and good faith practice can help our communities excel in the medical discipline and advance the field of science and medicine as a whole. From accessibility in language to supporting Indigenous scholars in healthcare, academic support such as this library guide can be incredibly useful resources for the future of Indigenous healthcare.
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*Ressa McMullen is a third-year student majoring in History and is currently serving as the VP Events of the History Students’ Association. Her primary research interests are maritime history, trade, and artisanship in late medieval Eurasia. She’s also working on a research project on the history of McGill’s medical school in the late 1800s and the body-snatching culture.
La médecine métisse : la santé autochtone à la Bibliothèque Schulich
Par Ressa McMullen*, stagiaire à IMPRESS
Destiné à l’ensemble des étudiantes et étudiants autochtones de premier cycle inscrits dans un établissement d’enseignement postsecondaire au Québec, le Programme estival de mentorat et de recherche pour étudiants autochtones (IMPRESS) leur offre la possibilité de participer à des activités de recherche aux côtés d’une professeure ou d’un professeur de McGill ou à un projet d’une de ses unités dans le cadre d’un stage rémunéré. Trois étudiants du programme IMPRESS ont passé leur été aux Bibliothèques de McGill, plus précisément dans les unités des Collections, des Livres rares et collections spéciales, ainsi que de l’Enseignement et apprentissage.
C’est ainsi que Ressa McMullen a entrepris une refonte du guide sur la santé autochtone de la Bibliothèque des sciences physiques, des sciences de la vie et de génie Schulich. Elle nous parle de l’approche qu’elle a adoptée pour la révision de cette ressource dans un souci d’accessibilité, mais aussi pour resserrer les liens entre McGill et les communautés autochtones.
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L’histoire de la médecine à McGill est riche et prestigieuse. Première université à fonder une école de médecine au pays, elle se classe depuis vingt ans au premier rang des universités canadiennes offrant des programmes de médecine et de doctorat. Bien que je n’étudie pas en médecine, cette histoire m’intéresse depuis des années.
C’est donc avec un grand plaisir que j’ai accepté un stage visant à réviser le guide sur la santé autochtone de la Bibliothèque des sciences physiques, des sciences de la vie et de génie Schulich. J’ai axé le choix des ressources sur des documents accessibles au plus grand nombre de personnes, depuis les étudiantes et étudiants en première année de médecine jusqu’aux spécialistes de la santé autochtone.
Le guide se divise en plusieurs sections thématiques, dont l’une renferme des conseils pour la recherche de livres et de revues sur la santé autochtone. Une autre contient des liens vers des organisations et associations comme le Centre de collaboration nationale de la santé autochtone, l’Association des infirmières et infirmiers autochtones du Canada et le Centre de santé autochtone de Tiohtià:ke.
J’ai pris bien soin d’inclure des ressources locales utiles pour les personnes qui travaillent auprès ou au sein de communautés au Québec. La nouvelle section sur l’accessibilité, les communications et la traduction est l’une des premières du genre dans les guides de bibliothèques canadiennes. On y trouve une compilation de ressources et de services de traduction en langues autochtones spécialisée en médecine au Québec et au Canada, par exemple une application de termes médicaux en cri de l’Est, un glossaire inuit sur le cancer et un dictionnaire médical ojibwé à l’intention des interprètes, qui facilitent la communication entre personnes autochtones et non autochtones dans les soins de santé. En effet, la seule famille linguistique algonquienne compte au moins huit langues distinctes, comme l’abénakis et l’innu-aimun, chacune étant parlée par des milliers de personnes. En facilitant les relations entre les communautés autochtones, le milieu universitaire et le système de santé, ce guide contribue un peu à la préservation des langues traditionnelles.
Le guide comporte également une nouvelle page de ressources de l’Université en matière de santé autochtone. On y trouve le club de sensibilisation à la santé autochtone, qui collabore avec l’Association des étudiantes et étudiants en médecine de McGill à la promotion des initiatives et de la recherche dans ce domaine. Le Programme autochtone des professions de la santé recrute et forme des personnes autochtones pour travailler dans la santé et enseigne aux membres du corps médical les aspects particuliers de la santé des peuples autochtones. La Maison des peuples autochtones organise des causeries et fournit des ressources en matière de santé autochtone. Parmi les ressources pour la recherche se trouve un guide sur les principes de la souveraineté des données autochtones (propriété, contrôle, accès et possession), ainsi qu’une série de webinaires de l’Université de la Saskatchewan sur l’information relative à la santé autochtone au Canada et des ressources pour la recherche et la collecte de données.
McGill a aujourd’hui des ressources comme ce guide et des initiatives comme le Programme autochtone des professions de la santé et un processus d’admission des candidates et candidats autochtones, mais l’histoire de ses liens avec les peuples autochtones reste méconnue. De 1876 à 1880 et de 1921 à 1951, les personnes autochtones diplômées de l’Université perdaient leur statut en vertu de la Loi sur les Indiens de 1876. Cela n’a pas entravé la réussite exceptionnelle de certains membres de communautés autochtones, comme George Edward Bomberry, l’un des premiers à obtenir un diplôme en médecine de McGill en 1875.
La Faculté de médecine de McGill peut se vanter d’être à l’avant-garde de la recherche scientifique, mais elle doit aussi reconnaître son passé colonialiste. Il sera important à l’avenir d’améliorer l’accessibilité et de faire preuve de bonne volonté pour aider nos communautés à exceller et à faire progresser la science et la médecine. Les aides linguistiques, le soutien à la recherche et les autres ressources que renferme ce guide de la bibliothèque seront extrêmement utiles pour l’avenir de la santé autochtone.
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* Ressa McMullen est étudiante de troisième année en histoire et vice-présidente des événements de l’Association des étudiantes et étudiants en histoire. Ses travaux de recherche portent sur l’histoire maritime, le commerce et l’artisanat en Eurasie à la fin du moyen âge. Elle participe aussi à des activités de recherche sur l’histoire de la Faculté de médecine de McGill à la fin du 19e siècle et le trafic de cadavres.
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